Patrick Modiano n'est pas un faux modeste : qu'il se dise étonné par l'attribution du prix Nobel de littérature lui ressemble.
Mais, en effet, pourquoi à lui, ce coup-ci, plutôt qu'à un autre ? Les prix, il ne faut y voir guère plus que des étiquettes qui valsent à la devanture d'une actualité où l'évènement du moment chasse l'autre. Et chacun peut bien se débrouiller avec les étiquettes comme il l'entend...
Je n'ai pas attendu cette célébration accessoire pour aimer à la fois son grand art et sa petite musique personnelle. Je n'ai pas encore lu son dernier roman mais j'ai relu avec le plus grand plaisir, ces derniers jours, les deux que j'avais sous la main : Dans le café de la jeunesse perdue et L'herbe des nuits.
Modiano et l'énigme du temps, ce n'est quand même pas tout à fait du pipi de chat...
Image empruntée sur le Net.
En revanche, à quoi ça tient, le Nobel ! Un petit clin d'œil : LINK