Une suggestion qui trouve sa source dans une discussion engagée hier entre Photonanie et Ti Suisse au coeur des commentaires de "Protégeons notre belle jeunesse française".
Sais-tu, une fois ? Il y a des moments où je trouve les commentaires, non pas mieux que mes articles (faut quand même pas pousser, hein !), mais plus surréalistes... Peut-être.
Des roucoulades dans un nuage de patchouli. Riton Salvador cela va de soi, tout le monde connaît : pas un coiffeur pour dames (accessoirement pour hommes) n'y résiste. Je leur laisse fredonner la suite autant que ça leur chante...
Pas lieu de s'inquiéter si ça s'éternise, c'est un des symptômes du syndrome commun dit "de l'heure d'hiver". Et une occasion de revisiter la gloire locale. Comment ça, laquelle ?
Archimède, bien sûr.
"Tout corps plongé dans un fluide..."
Naaan ? Ah bôôôn, vraiment ça ne te dit rien ?
L'avait par trop négligé la canzonetta, le gars Archimède, pour asseoir sa notoriété auprès des merlans. Et pourtant, pas deux comme lui pour expliquer le principe de la planche sur les eaux turquoise de la grande bleue.
La vie va ainsi : sans la ritournelle pour fixer l'affaire, même l'essentiel vous glisse entre les doigts de pied.
Mieux -mais combien (même de gantiers) le savent ?- c'est qu'on lui doit aussi l'invention des moufles, à cet Archimède de Syracuse. N'importe quel autre amateur de trempette scientifique aurait inventé les palmes à la première pause-anisette. Lui, non, c'est aux moufles qu'il a pensé : le génie c'est ça ! Il aurait été Français, ce bon vieil Archi, c'est pas Eurêka qu'on l'aurait entendu claironner, nu au coin de la rue, mais Cocorico !
Je dois à la vérité de dire que la moufle en question, c'est ça :
Ce lundi sinistre pour tant de raisons... J'ai dû m'égarer et me croire un moment sur Rire & Chansons.
Ce que j'attends avant tout d'un médecin ? Qu'il soit compétent dans sa spécialité, ce n'est déjà pas si mal.
A part quoi, je m'enquiers généralement de sa santé et de ses autres centres d'intérêt.
Eh bien, voulez-vous que je vous dise ? Ce que je retiens de ma modeste expérience, c'est qu'au fil des dernières décennies je n'ai pas cessé de voir le désert artistique s'étendre au sein de la communauté médicale.
Ajoutez-y un non moins palpable désert médical, vous concevrez que je me sois réjoui de découvrir derrière le docteur B..., précité, non seulement un solide amateur de Street Art mais un authentique directeur artistique dont on retrouve l'entregent et la sûreté des choix dans l'exposition INextérieur/Street Art Inside Roche-Bobois (Parcours privé de la FIAC, octobre 2015).
13 artistes mis à l'honneur :
1010, Alias Ipin, Arnaud Liard, Jean Faucheur, Kouka, Laurence Vallières, L'Atlas, Logan Hicks, Lek, Stefan Winterle, Swiz, Tanc, Toxic.
(Je vous en ai, pas tout à fait arbitrairement, sélectionné 2 dans les liens mais tous méritent également une visite.)
Ce sont gens le plus souvent charmants, ces médecins. Je crois ne m'être jamais privé de leur rendre hommage ; il ne tient qu'à eux de le prendre bien...
...Mort non plus. Merci à ceux qui ont eu la délicatesse de s'inquiéter.
Parmi les raisons de mon absence, un problème insulaire oculaire pour lequel je dois subir une intervention chirurgicale en début de mois prochain. Non, docteur, ce n'est pas une question de bandana, je suis con mais je me soigne !