En faisant surgir depuis plusieurs mois maintenant des sabliers que je n'avais pas publiés sur ce blog (ce qui relève pour les derniers, notamment, d'une faiblesse de vieux gâteux), c'est l'impression que je me donne : celle de participer à un vide-greniers.
Impression renforcée hier en répondant à un commentaire sur mon précédent billet.
Moins que le dessin, proposé il y a près de treize ans, c'est l'intervention d'une lectrice occasionnelle (relue en cette circonstance) qui m'amène à me poser la question : ne vais-je pas devoir demander à OB une extension linéaire de mon stand ?
Ce qu'il en est : le hasard m'avait fait découvrir le blog d'une créatrice de bijoux qui, je crois me souvenir, évoquait le talent pictural de sa mère. J'en avais été touché et lui avais adressé la photo (pas très bonne) d'une petite oeuvre achetée courant des années 70 dans une galerie de La Grande-Motte.
Auvers-sur-Oise, Thérèse Garcia Gomez.
C'est aussi ça, les commentaires. Des rencontres sans suite, comme celles que l'on peut faire dans un vide-greniers.
Au lieu de parler de vieux gâteux, je ferais mieux de parler d'un gâteau tout neuf... Hier soir, notre camarade Hopla fêtait le premier anniversaire de son blog et je l'ai trouvé un peu seul.
Avec son pressant et déchirant appel à la raison d'hier (Ô temps, suspends ton viol...), Hervé pensait sans doute avoir définitivement sifflé la fin de la récréation. J'aurais été le premier à le souhaiter. Mais non, nous n'avions pas encore touché le fond du tiroir ! Jusqu'où et jusqu'à quand le taulier va-t-il encore continuer à dégringoler sous vos yeux ? Nul ne peut prétendre le savoir aujourd'hui.
Nous sommes dans l'âge des plus grands mystères.
À l'heure où le ministre de l'Éducation Nationale sonne le tocsin pour attirer l'attention sur le niveau alarmant de nos futures élites, qui se souvient de La Foire aux Cancres de Jean-Charles (Calmann-Lévy, 1962) ?
Les trois grandes périodes de l'humanité sont l'âge de la pierre, l'âge du bronze et l'âge de la retraite.
Apprenons ensemble à ne jamais désespérer de rien. Paris autrefois s'appelait Lucette (ibidem)...
Me voici doté d'une épitaphe toute neuve en conclusion de mon billet précédent. Je ne vais pas vous réécrire l'Histoire ; allez donc voir, si vous ne l'avez déjà vue, la stèle particulièrement classieuse gravée avec célérité et talent par l'attentionné Hopla. Heureux mortel ! vont s'enthousiasmer les indécrottables optimistes que vous êtes : y a plus qu'à te mettre dans la position adéquate et attendre l'épectase...
Oui, sauf que certains exemples ne sont guère encourageants. Je me demande si celui-ci ne se morfondait pas dans une chemise de dessins classés BOF ! depuis plus de trente ans. A revoir l'affaire, c'est encore loin d'être gagné !
Déjà trois jours que ça dure. Je ne vous demande pas de vous mettre à ma place, mais ça me paraît terriblement long. Peut-être pourrez-vous aider ICI PARIS à trancher avant que je passe à autre chose...
Il se passe en ce moment tellement peu de choses surprenantes sur notre si exquise planète que j'ai naturellement tout lieu de me féliciter d'avoir su garder sous le coude quelques sabliers pour meubler encore mes loisirs bloguesques.
Me féliciter, certes, mais me réjouir ? C'est une autre affaire...
Infichu de me rappeler la raison pour laquelle j'avais apposé la date 03.2010 sur la boîte de conserve qui avait retenu mon attention et qui n'a peut-être même pas bénéficié d'un tri sélectif.
Alors, ce qu'il s'est passé de notable en mars 2010 ?
Tout rapprochement que pourront être tentés de faire les plus curieux avec un certain évènement de ladite période ne saurait être, je l'espère, que la conséquence d'un hasard malencontreux.
Juste pour aider:
- le 13 mars 2010: mort de Jean Ferrat !
Il va de soi que je me suis senti tenu de répondre (je prends le risque d'isoler une partie de mes réponses) :
... je me souviens en effet de la date du décès de Jean Ferrat. J'étais au volant de ma voiture quand j'en ai appris la nouvelle par un flash d'info. Je venais d'écouter une suite de résultats sportifs, au nombre desquels le classement de l'avant-dernière étape du Paris-Nice cycliste. Tu veux vraiment savoir quelle a été ma réaction ? - "Oh non ! C'est réellement trop bête d'abandonner à la veille de l'arrivée."
(Les bonnes âmes auront l'amabilité de compléter leur lecture dans les commentaires.)
N'allez pas sombrer pour autant dans la morosité du moment, mes bien chers frères et soeurs. L'assurance d'un monde à venir plus facile pour tous est en marche...
On revient de loin. Le camarade Hopla, dont on a pu croire un moment la tête perdue (Tu ne sais pas pourquoi ? T'as qu'à demander à ma toute récente ministre du logement) n'a plus qu'à remercier son avocat.
C'est ce que j'ai voulu expliquer gentiment à un jeunot pour qui j'avais un peu de sympathie (en général, ça ne dure pas)... Il m'a ri au nez.
Au fond, tout ce que je souhaitais lui dire c'est que si, pour la cuisson des oeufs à la coque, le sablier présente un certain intérêt, il n'y a strictement aucun avantage à l'utiliser pour celle d'un oeuf dur. J'aurais moi-même gagné à comprendre plus tôt que l'on peut s'en passer en quantité d'autres circonstances.
Vous n'aurez pas manqué d'en être profondément chagrinés : SKYBLOG, c'est fini. La plateforme de "l'âge d'or des blogs" tire sa révérence aujourd'hui. Le site définitivement mis hors-ligne, avant d'être archivé à la Bibliothèque Nationale.
Mais l'aventure de la culture et de l'élégance n'est pas terminée pour autant. Bien qu'en vacances, Géhèm vous offre une alternative, pour le moins d'une égale qualité, sur OB.
La tache d'huile, ce phénomène qui défie la simplicité de sa nature tout en nous invitant à méditer sur des analogies plus profondes de la vie elle-même. Une simple goutte d'huile se dévers...
Tout ce que je peux ajouter est que les Arts de la Table manquent aujourd'hui encore cruellement, à Strasbourg comme ailleurs, d'un musée moderne un tant soit peu conceptuel... 😎
Larche (Alpes de Haute-Provence), en ce dimanche 6 août de l'an de grâce 23.
Notre bien chère soeur Anne sera à l'orgue électrique de l'église, à l'occasion de l'office de 11h. Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Elle nous a fait savoir son intention de jouer la valse d'Amélie (du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain).
Je m'étonne un peu de ce que "Le Jour du Seigneur" ait privilégié la retransmission de la messe célébrée par le pape François à Lisbonne dans le cadre des JMJ... Un peu seulement. C'est tout de même haut perché, Larche.
Je suis de ceux qui n'auront pas la chance d'y être. Ce qui ne nous interdit pas de l'imaginer...
Encore plus court, ce qui vous en reste quand vous avez tout oublié :
Ça vous gratouille ou ça vous chatouille ? (Knock ou Le triomphe de la médecine, 1923)
Eh oui, on pense à Louis Jouvet et on a tendance à oublier Jules Romains.
Que n'oublie-t-on ? Ce n'est pourtant pas si loin...
Jules Romains meurt en août 1972. Celui qui lui succède à l'Académie française, en 1973, n'est autre que notre inévitable Jean d'O national épinglé en 1975 par Jean Ferrat dans Un air de liberté :
Ah ! Monsieur d'Ormesson
Vous avez déclaré
Qu'un air de liberté
Flottait sur Saïgon...
Dix ans plus tôt, le même Ferrat avait déjà chanté ce qui reste l'essentiel.