31 janvier 2018 3 31 /01 /janvier /2018 14:19

...en attendant avec gourmandise sa grande première :

RING EST (1er Prix Fintro Ecritures noires) aux éditions KER - Auteure : ISABELLE CORLIER

RING EST (1er Prix Fintro Ecritures noires) aux éditions KER - Auteure : ISABELLE CORLIER

Découverte grâce à Almanito...

 

J'ai longuement parcouru hier soir le blog de l'auteure : j'y ai trouvé la promesse de ce que j'aime à rencontrer sur le papier.

¤

J'ai en effet commandé RING EST dès sa parution et ne l'ai pas regretté. Un polar efficace, parfaitement ficelé, 277 pages que j'ai lues d'une traite. Une première réussite très justement couronnée et qui appelle confirmation...

En somme, je ne l'ai pas commandé inutilement : A recommander.

Ce que font unanimement les lectrices et lecteurs qui se sont exprimés sur Babelio.

A découvrir aussi, le blog d'Isabelle Corlier :

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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 22:20

Ma madeleine de Proust en cette période de l'année : les contes de Noël.

En priorité, ceux d'Alphonse Daudet : Les trois messes basses, Un réveillon dans le Marais...

De là à te dire que le Marcel est à l'Alphonse ce que la madeleine est au calisson, non ! Tu ne me conduiras pas à ces considérations.

 

Plus sérieusement, j'ai pris un grand plaisir à lire ou relire ces quatre beaux contes de Carole Chollet-Buisson :

Je pourrais te parler du Conte de Noël (Derrière chez Martin) de Marcel Aymé relu récemment, mais je viens de décider de faire une pause. Cela tombe mal.

Invitation à la lecture

Tu ne m'en voudras pas ?

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 09:27

Et grâce à qui, je vous le demande ?

Ce 20/12, PM.

Je ne renotifie que très exceptionnellement un article à mes abonnés lorsqu'il m'arrive d'y apporter un additif mais il serait vraiment dommage pour eux de passer à côté du bonus que nous offre Emma avec ses "Histoires de Noël" superbement mises en pages sur Calaméo :

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 12:10

Lacan.jpg

Je viens de lire avec intérêt Lacan, envers et contre tout d'Élisabeth Roudinesco (Seuil, 2011).

L'ouvrage a été publié l'année du 30ème anniversaire de la disparition du bonhomme.

 

Je vous suggère la lecture de l'article de Pierre Assouline, Mort et résurrection de Jacques Lacan au tribunal : LINK

 

1981 : Année de la béatification de Tonton. Le lendemain du décès de Lacan, mon père mourrait à son tour... Je me suis longtemps posé des questions (il va de soi que je n'apporte ces précisions que pour éclairer mes futurs historiographes).

 

Ma gentillesse finit par me rattraper, chaque année : c'est justement la journée...

Mais je constate qu'il est à peine midi passé et ça commence déjà à me gonfler !

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 07:00

Gaëlle Héaulme    

Des nouvelles d'elle, fraîches du mois d'octobre. Les meilleures qui soient, aussi bonnes que celles de Raymond Carver.

La mauvaise, c'est qu'elle est morte peu après leur parution chez ce bel éditeur qu'est Buchet-Chastel.

 

Un premier livre fort heureusement abouti dont je dois la découverte à Coline.

 

Ils en ont dit :

blablablamia.canalblog.com

sansconnivence.blogspot.fr

rictus.info

 

Achetez-le ou exigez-le de votre bibliothèque attitrée, volez-le si besoin, mais lisez-le absolument. 

¤

 

Sa mort n'aura pas permis à Gaëlle Héaulme d'écrire un deuxième livre.

Un blog créé pour perpétuer sa mémoire propose quelques-autres de ses créations, dont certains textes inédits...

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 07:55

affiche-fournier-luce.jpg

 

Mon papa était docteur. Il soignait les gens, des gens pas riches, qui souvent ne le payaient pas, mais ils offraient un verre en échange, parce que mon papa, il aimait bien boire un coup, plusieurs coups même, et le soir, quand il rentrait, il était bien fatigué. Quelquefois, il disait qu'il allait tuer maman, et puis moi aussi, parce que j'étais l'aîné et pas son préféré. Il était pas méchant, seulement un peu fou quand il avait beaucoup bu. Il a jamais tué personne, mon papa, il se vantait...

 

Papa, il s'ennuyait pas à Lourdes.

Le jour, il faisait les processions avec les malades, les prières à la grotte, il chantait les cantiques.

Le soir, il retrouvait ses copains, et toute la nuit, ensemble, ils chantaient, pas des cantiques, et ils buvaient, pas de l'eau de Lourdes...

 

Un jour, le patron d'un des cafés où papa avait ses habitudes, il a fait de gros travaux dans son bistrot. Il a acheté un nouveau comptoir. Tout le monde a dit que c'était le docteur Fournier qui avait subventionné les travaux. Je ne savais pas ce que ça voulait dire, "subventionner", j'ai regardé dans le dictionnaire, ça veut dire "aider financièrement". Pourquoi maman, elle a pas ouvert un bistrot ?...

 

Un matin, très tôt, maman est venue dans ma chambre. Elle m'a dit : "Je crois que ton père est mort."

Je me souviens, j'ai dit : "Encore..."

 

On ne peut pas aimer Pierre Desproges et ne pas aimer Jean-Louis Fournier. J'aime Fournier et je me réjouis que Luce se soit emparée de ce petit bijou. Je sais d'avance que ce sera un nouveau moment de pur plaisir.

Mais, toi qui t'es égaré sur ces pages après avoir tapé "con" ou "bite" (je te signale que tu n'es pas obligé de mettre 2 t à bitte) tu seras sans doute flatté que je te fasse connaître un peu mieux Luce, histoire de t'élargir l'horizon. Alors, c'est ici et surtout ici.

 

Voilà, coco, si t'as l'occase, pour le même prix t'auras la chance d'avoir la grâce des mots avec de la belle beauté pour tes nieunieux. 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 13:50

Luce-Geai-2011.jpg

 

Luce aime Christian Bobin, je partage son goût : j'y serai.

 

En savoir un peu plus sur Luce et Bobin ? C'est ici.

Un bel et bon résumé de Geai ? C'est ici.

Découvrir en images l'église romane Sainte-Marie ?

pormenaz.free.fr/Balazuc.php 

 

Je signale à certain Géhèm qui a essayé de m'attirer ce soir-là au 6ème Gala des Artistes Retraités qu'il peut garder pour lui ses dessins à la con !

 

Romeo-Juliette.jpg 

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 08:15

(Après Bernard, un coup de flash sur Luce)

  Le livre en quelques mots :

c'est ici.

  Christian Bobin en bien davantage :

(de loin, la meilleure approche présente sur le web) 

 c'est ici.

 

luce-lit-bobin

 

La lecture, un genre qui -grâce à la sobriété de ses moyens et la qualité de son interprète- offre la pleine force d'évocation du texte.

 

Ancienne pensionnaire de Jean Dasté, puis de la Comédie de Provence et de la Comédie de Bourges, Luce y apporte tout son talent ; elle qui, choisie par Jean Anouilh pour une tournée de L'Alouette aux USA, donna, pour la télévision française, la réplique à Michel Simon dans Boubouroche de Courteline, sous la direction de Stellio Lorenzi. 

(Vous l'aurez compris, chez les Vincent, en cas de scènes de ménage -ce qu'à Dieu ne plaise-, on dispose d'un large répertoire !...)

 

Le lieu :

Balazuc, un des plus beaux villages de l'Ardèche méridionale.

L'église fortifiée récemment restaurée offre de très beaux vitraux de Yankel.

°

L'association de la Roche Haute, organisatrice de la soirée, a fixé la participation à 12 €.

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 06:10

 

 

Baps-GUEULE-2« L’œil était dans la pierre… et regardait Bernard Vincent », ainsi France Renucci titrait-elle l’article qu’elle consacra à l’ami Bernard dans le n°41 Printemps 2004 des Ecrits de l’Image *, dont il faisait également la Une.

 

Dix pages (textes et photos) consacrées à ses  Gueules de pierre  **, mais aussi à ses années-théâtre avec Roger Planchon et Jean Dasté, à sa carrière d’illustrateur, au tournant pictural des premières années ardéchoises et à l’évolution de sa palette technique jusqu’aux Collatures dont il avait déjà commencé la série.

 

 

  September eleven concluait en pleine page cet hommage artistique. L’attentat contre les tours du World Trade Center, bien sûr : « …je pensais surtout aux êtres pris dans ce drame, ensevelis sans qu’on sache rien d’eux, disparus. Je me suis mis à découper des portraits de gens anonymes dans les quotidiens, qui me faisaient penser précisément à l’anonymat de toutes ces victimes – pompiers, infirmiers bénévoles, dont les visages étaient affichés sur les murs pour qu’ils puissent être identifiés. Je les ai assemblés, collés (il y a trois mille visages dans mon tableau), en pensant à toutes ces victimes, englouties, écrasées, anéanties par cette masse de béton et d’acier. »

 

Baps-September eleven

September eleven (81x130) 

 

Les Ecrits de l’Image *

Revue fondée en 1993 par Jacques Chancel.

 

Gueules de pierre**

Photos de Bernard Vincent & textes de Jean-Jacques Salgon

Éditions du Chassel. 135 pages

 

« L’idée est originale, le livre est beau, la mise en page efficace. D’un côté, se détachant sur un fond noir intense, des images de roches à visage humain. Des "gueules de pierre" qu’a surpris(…)Bernard Vincent, au hasard de ses balades dans la vallée de l’Ibie, entre monts de Berg et gorges de l’Ardèche. Une vallée large, caillouteuse, aux rives remontant des coteaux calcaires. Un décor osseux, quasi désertique : une rivière souvent à sec, des éboulis, des blocs de calcaire maltraités par l’érosion et sculptés par le temps. Ce qui fait que, le matin, quand le soleil est rasant, et projette ses ombres avec une étonnante netteté, on peut parfois voir se dessiner, parmi toutes ces pierres, un visage "un visage qui va changer dans l’instant suivant" mais dont Bernard Vincent a déjà tiré le portrait.

C’est alors qu’intervient Jean-Jacques Salgon, l’écrivain. Après avoir sélectionné, parmi des centaines, une cinquantaine de clichés, il a imaginé leur donner la parole.

À ces revenants qui "hantent le corps passif de la roche", il a prêté l’oreille, décryptant leur langue, leur imaginant des pensées ou un destin. S’inspirant d’une ressemblance, des formes, de l’histoire, il s’est fait leur messager, leur confident. Le résultat est à la fois cocasse et singulier, puisque s’y mêlent maçon et mathématicien, clown et guerrier, poète et psychiatre, bagnard et balafré, tout aussi bien qu’Alfred Hitchcock, Marguerite Yourcenar, le duc de Richelieu, et même le futur premier président des Etats-Unis d’Asie et d’Amérique, un homme nourri de culture chinoise, parlant quatorze langues, et "ayant bâti son programme politique sur les cinq vertus confucéennes : la bonté, la droiture, la bienséance, la sagesse et la loyauté". Un livre plein d’humour et d’images drôles, finissant par proposer à son lecteur dix "gueules" dont il est chargé d’imaginer qui elles sont… »  Richard Blin

 

J'ai revu avec la même fascination ce fantastique September eleven que j'avais découvert en 2002, et avec un égal plaisir la série de tirages originaux des Gueules de pierre qui accompagne l'exposition.

 

A voir, je le rappelle, à l'Hôtel de Malmazet (07170 Villeneuve-de-Berg) jusqu'au 28 août.

 

 

Bernard Vincent en quelques dates :

 

Les années 50-60 : Après une solide formation à l'art dramatique, entrée à la Comédie de Saint-Etienne chez Jean Dasté où il restera jusqu'en 1957, avant d'être engagé à Lyon chez Planchon avec lequel il crée en 1958 Les Trois Mousquetaires. Et ce sera Hamlet (par quoi j'avais commencé mon premier article), auprès de Jean-Louis Trintignant, qui conduira la troupe en tournée jusqu'en 1960.

Il n'est pas superflu de signaler les deux missions archéologiques accompagnées à Mari (Syrie) sous la direction d'André Parot, alors directeur des Antiquités orientales du Louvre, dans les années 53-54.

Les années 60-90 : Bernard se consacre tout entier à l'illustration pour la presse, l'édition et la publicité. Dans cette période, ce sont plusieurs participations, à Paris, au Salon des Illustrateurs (dont il crée la première affiche) et aux expositions "Figuration critique" du Grand Palais. Je n'énumèrerai pas prix, sélections et galeries qui mettent en avant la qualité de son travail.

Depuis 1990 : Bernard, définitivement installé en Ardèche méridionale, peut s'adonner à plein temps à ses recherches plastiques qui, toutes, sont empreintes des choix ayant marqué son parcours. Interrogation de notre condition et des signes qui nous entourent. Précision et élégance de son travail. A quoi s'ajoute fréquemment un côté pince-sans-rire, so british, qui me le rend d'autant plus cher.

 

"Proposer sans montrer et suggérer sans démontrer"

pourrait bien être le maître-mot de sa démarche.

 

 Nous en verrons deux exemples demain avec  

Bernard Vincent (3), L'ALPHABAPS

&

Bernard Vincent (4), "Vernissage" 

¤

De nombreux articles associés à Bernard Vincent.

Taper bernard vincent baps dans le module Recherche (haut du blog, à droite). 

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 02:20

à l'ami Jean-Louis,
en référence aux années de pension passées chez les mêmes "bons Pères"...
(chez qui a commencé à s'aiguiser, Dieu merci ! mon très mauvais esprit.)
haiku.jpg


...et en retour de l'amicale dédicace qu'il m'a faite de son si bien ressenti
(et si joli)

Passager-1.jpg

Atelier du Hanneton
Les Presles
26 300 - CHARPEY
 

(Tirage limité, format 12x21, 52 pages ; au prix de 15 €)
[édité en décembre 2009]

  

 

Sélectionné parmi 25 000 autres haïkus,

 
A contre-courant
les chatons des saules escaladent
le vent de la rivière


a valu à Jean-Louis d'Abrigeon d'être le lauréat 2005
du prestigieux Mainichi Haïku Contest, au Japon.

 

 


Découvrir quelques haïkus de Jean-Louis associés à ses photos :
http://www.flickr.com/photos/aenc07yahoofr

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