Ne nous égarons pas dans les détails décoratifs : je suis un solitaire de bonne compagnie. Faut pas trop me courir sur le haricot, c'est tout !
Par Géhèm
Un pommier donne des pommes ; quantité de notaires des notaires et, accessoirement, d'autres fruits secs. Je ne vois guère que le hasard pour donner des artistes. Je ne parle pas de tous ceux qui ont un petit don qu'ils se plaisent à cultiver bien au tiède, mais de ceux chez qui l'art s'impose de bonne heure comme l'enjeu essentiel d'une vie.
En intention, tout reproducteur un peu raisonnable en est chiche ; on peut ne pas être avaricieux de son cul, on n'en a pas moins le bon sens qui reste vissé près du bonnet.
Dans la famille Perbost, que tu demandes la soeur (C. Bost) ou le frère, c'est 100% artiste. Par quel étrange sortilège ? Peu importe, je me contente souvent de ce que le hasard m'apporte de plaisir.
Cinq heures du mat', c'était en août dernier au coin d'une rue, on a taillé une petite bavette forcément décousue avec l'Arsène. On s'est revus quelques jours plus tard ; entre-temps, Allain Leprest était mort. Quelques mots autour d'une ultime partie de pétanque qu'ils avaient partagée peu avant, ce qui nous a entraînés à évoquer la sortie à venir du dernier album d'Arsène, No pétanque today, pour lequel celui qu'il considérait affectueusement comme son grand frère a signé les paroles d'un titre : À cause. On s'était dit que j'en causerais, un moment ou l'autre, sur mon blog.
Un 'tit coup de flash sur l'oiseau :
No pétanque today sera dans les bacs en février.
En attendant, Les cinglés, Belle et bien vraie, Qui sait sont déjà disponibles à l'écoute sur myspace.
Ah les cinglés, les doux jobards... Tout ce que j'aime !
Si tu passes par là, je t'embrasse, l'Arsène.
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