Humour poivre et sel ? Ou de la couleur du temps qu'il fait aujourd'hui (en réalité, je n'ai guère d'excuses, le ciel est idéalement bleu) ? Il m'arrive fréquemment de penser que l'oubli est un des plus secourables atouts de nos fins de vie.
Eh oui, en dehors du flou de mes souvenirs, c'est bien la question que je me pose : Combien êtes-vous, gentilles chéries, à vous être fait ainsi couillonner ?
Ce ne sont pourtant pas les mises en garde plus ou moins aimables qui auront manqué...
Un sujet dont il est toujours raisonnable de se préoccuper en début de mois, même si le gouvernement dans son infinie sagesse saura trancher harmonieusement pour vous, une fois les élections législatives passées...
Le gouvernement Borne annoncé pour cet après-midi, la nouvelle gouvernance calée dans les tuyaux. Vous affinerez votre connaissance de l'information sans problème (et sans moi) auprès de vos médias préférés.
Vous imaginez bien que seul le manque de temps m'oblige à puiser dans le passé pour traiter du fond de la situation nouvelle et des échéances à venir.
Dessin de Calvi (rappelons qu'il nous a quittés le 11 avril, sans autorisation du gouvernement précédent).
Unique point sur lequel vous me permettrez d'insister, au risque même de paraître obsessionnel, le casse-tête corse que j'avais évoqué benoîtement en mai 2017...
et qui, pour l'instant, n'a trouvé qu'une solution de transition dans la précipitation (une autre époque, vraiment !)...
Dessin de Calvi, encore lui !
(Pour ceux qui chercheraient la ville, elle est grosso modo à main gauche de Macron.)
Certains prétendent que je trafiquerais les images dans le seul but de me rendre intéressant aux yeux de fort rares esthètes de l'art, d'ailleurs sénescents, alors qu'il leur suffirait d'ouvrir les yeux sans a priori sur mes choix pour admettre que je privilégie depuis longtemps les représentations de la réalité la plus nue, de même que la plus commune.
...Ce qui est loin d'être le cas de certains. Suivez mon regard.
En revanche, ce que je veux bien admettre, à la rigueur, c'est qu'il m'arrive de ne pas être du plus extrême scrupule historique. Mais vous avez encore, je l'espère, toutes vos facultés pour vérifier l'authenticité de mes dires.
Un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus abominables de son époque...
FRANCE : 17 juillet 1738 - 26 juin 1767.
Après Marat (cet autre scélérat qui fut son contemporain ô combien plus sanguinaire) et certains commentaires attachés au billet précédent dans lequel l'autoproclamé "Ami du peuple" nous était enfin apparu sous son authentique visage de fêtard foudroyé, il était devenu impérieux pour moi que la question fût posée.
La réponse ne vous vient pas tout de suite à l'esprit ? Prenez votre temps pour chercher.
On est en vacances... A moins que vous ne soyez à la retraite ? C'est tout comme.
En taisant qu'il s'agissait d'un personnage de fiction, j'espérais m'assurer pour le moins quarante-huit heures de tranquillité. Peine perdue : la première réponse (de Photonanie, alias Speedy Nanie) est arrivée dans la foulée de la publication. C'est ainsi ! Je ne dois m'en prendre qu'à moi-même. 😎
Je ne remercierai cependant jamais assez les nombreux absents.
Allez, je vous laisse en bonne compagnie...
Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus abominables de cette époque qui pourtant ne manqua pas de génies abominables. C'est son histoire qu'il s'agit de raconter ici. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille et si son nom, à la différence de ceux d'autres scélérats de génie comme par exemple Sade, Saint-Just, Fouché, Bonaparte, etc., est aujourd'hui tombé dans l'oubli, ce n'est assurément pas que Grenouille fût moins bouffi d'orgueil, moins ennemi de l'humanité, moins immoral, en un mot moins impie que ces malfaisants plus illustres, mais c'est que son génie et son unique ambition se bornèrent à un domaine qui ne laisse point de traces dans l'histoire : au royaume évanescent des odeurs.
Le Parfum, Histoire d'un meurtrier. Patrick Süskind. Traduction française, 1986, Bernard Lortholary.
L'un a déjà eu ses trois jours de deuil national, inutile d'y revenir.
L'autre n'aura sa cerise sur le gâteau que le 9.
Il n'était que justice, en attendant, de se rappeler le temps fort qui aura définitivement fait entrer le second dans la geste footballistique nationale.
Avec, dans les rôles principaux, Donald Trump et Don Trump Jr. D'après une illustration de L'OPINION PUBLIQUE. Traduction élargie : La vie n'est qu'une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se ...