Un dessin non daté. A vue de nez, années 80. Un certain E.M. devait avoir à peu près l'âge du footeux en herbe.
C'est en faisant du rangement et du vide que je l'ai trouvé en milieu d'après-midi dans une chemise cartonnée, parmi quelques-autres auxquels j'accordais un intérêt médiocre et que je n'avais jamais jugé bon de montrer. Il est le seul à avoir échappé à la corbeille. Pour la raison qu'il m'a paru pouvoir tenir lieu de discours.
Oui, en effet, on commence à la supporter en soirée. Et, à vos âges, je n'ai plus à le répéter : on laisse ses lieux de villégiature dans l'état de propreté où on les a trouvés en arrivant.
Merci.
Cinq jours de vacances à rigoler assez bêtement à la montagne, ça va comme ça! Un peu de culture ne vous nuira pas. Donc, dernier bol d'air montagnard aujourd'hui. C'est beau, hein. Et hop ! Musée d'Histoire de Marseille dans la foulée. C'est chouette aussi, vous verrez.
Ce n'est pas parce que je publie délibérément ce billet dans "La France au travail" que vous n'êtes plus en vacances. Mais je sais ce que c'est : jamais le temps ne vous a paru plus compté. C'est aussi la raison pour laquelle je prends la peine de mettre l'accent sur une date, un peu plus lointaine, que je vous ai déjà signalée. L'agenda est un des rares éléments qui distingue le retraité soucieux de continuer à s'instruire du chat domestique.
...En y ajoutant une petite touche de modernité, of course !
Les vacances sont favorables à la réflexion et aux initiatives de bon aloi. Prenons pour exemple la toute nouvelle République en Marche qui siège, ce qui nécessite des bras :
Ici, l'image de deux fiers-à-bras tels que nous ne souhaitons pas en revoir...
...De ces fiers-à-bras qu'on mettait au pas trop facilement pour des nèfles. Temps heureusement révolu, l'uberisation est passée par là.
Oui, mes bien chères et bien chers compatriotes, et néanmoins ami(e)s voire davantage si affinités électives, l'exemple est bon et j'ai su faire entendre raison à Marianne.
Qu'elle s'allège un peu, comme on le réclame à chacun, me paraissait être la moindre des choses. La négociation n'aura certes pas été sans problème mais le résultat est bien là.
D'après "Salomé avec la tête de Saint Jean-Baptiste" - Lucas Cranach l'Ancien & Géhèm le Jeune.
Au prix où il l'estime, je n'en aurais pas les moyens.
Mais voilà que j'apprends que notre nouveau Racine sera bientôt en dédicace dans les centres Leclerc ("des établissements très populaires avec des gens du peuple français"), entre la courge et l'andouille de Guémené.
Certes, le bonhomme se démène pour vendre sa daube ; il n'empêche que je continuerai longtemps à lui préférer la tête de porc persillée.
PS du 06/02/2016 :
Vous me pardonnerez, chers abonnés, de vous notifier une seconde fois ce post. Vous ne doutez pas de mon désir sincère de renforcer le succès d'un chef-d'oeuvre qui s'annonce être le best-seller de l'année, mais je me fais vieux : je n'aurais pas la force d'y consacrer un nouvel article, plus complet.
Donc, pour la PUB qui forcera immanquablement votre adhésion, place aux autres :
L'ami Gilren dont le blog nous permet presque chaque jour, malgré son titre, d'envisager l'actualité sous des angles inédits et avec le sourire, et qui me semble être un excellent connaisseur d...
La France pour la vie. Déjà 70 000 exemplaires écoulés ! Mais comment peut-on dépenser autant d'argent pour du PQ ? D'autant que ce n'est pas là le modèle le plus confortable. Sauf bien sûr...
Confronté aux critiques qui ont accompagné la sortie de son chef-d'oeuvre, notre grand homme n'a pu s'empêcher d'en appeler à Racine : "[il] a été très perturbé par les critiques quand il a sorti Phèdre. Les critiques sont oubliées. Racine non. Sans doute j'ai trop tenu compte des commentaires."
L'Histoire jugera... si toutefois elle se souvient.
À peine rentrés du bistrot... allez, on y retourne.
Aux dernières pas fraîches, la vioque de 60 balais qui attendait un miracle de sa soirée télé (comment ça, quelle soirée ? inconséquent lecteur) a obtenu sans coup férir un entretien d'embauche pour un poste d'assistante administrative, et cela dès lundi... Tu me raconteras la suite ?
Quoi qu'il en soit, deux conclusions s'imposent :
- On ne fera pas le pont partout, ce lundi, ça c'est clair.
- La France entière l'attendait au tournant, François l'a fait.
En résumé, comme au bon temps passé, c'était Au théâtre ce soir... Tu ne m'enlèveras pas de la tête que la vraie culture populaire a plus que jamais de l'avenir.