Géhèm, Le temps ne fait rien à l'affaire...

Déjà huit jours.

Je ne l'ai découvert que dans l'après-midi de vendredi et je suis toujours dans l'émotion de la nouvelle.

Je veux dire ici combien l'initiative de sa famille m'a touché tant elle répond à une préoccupation dont Sophie m'avait fait part en mode privé en m'adressant un lien de l'article qui suit, il n'y a pas si longtemps.

Par mon billet, je tenais aussi à partager ce triste message avec celles et ceux qui, ces dernières années, ont croisé ici ses commentaires ou mes quelques clins d'œil et hommages renvoyant à son blog, et à qui la nouvelle n'était pas arrivée.

Plus tard, je reviendrai sans doute ajouter quelques mots qui me tiennent à cœur.

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Le 21-01, en soirée...

J'aime assez la vision qu'elle avait de nos petits mondes.

D'habitude, j'imagine la blogosphère comme un petit village, des maisons, chaque blog est une maison, avec sa déco, son ambiance, son style, son jardin, ou pas, et ses copains/amis, qui se rendent visite les uns les autres, et selon le temps dont ils disposent ils privilégient l'un ou l'autre sur certains jours, ou font une tournée générale s'ils ont le temps, tout en évitant certaines maisons avec lesquelles ils ne se sentent pas d'affinités.

On peut aussi voir de manière plus simple ça comme plein de cercles plus ou moins imbriqués. J'ai eu la flemme de faire le dessin, mais je suis sûre que tu vois. Chaque blog est un cercle, avec son petit monde, son atmosphère et ses visiteurs. Les deux nôtres sont assez différents, il faut bien le dire. D'ailleurs je ne sais même plus comment je suis arrivée chez toi.

Bref tout ça pour dire que [nos visiteurs] sont des gens avec leurs personnalités, leurs centres d'intérêt du jour ou de plus longtemps, leur amitié et leur fidélité, leur gentillesse, leur humour ou pas, etc...

Et nous avons trois visiteuses en commun (en réalité quelques occasionnelles de plus). [...] Et on ne partage pas toi et moi les mêmes choses avec l'une ou les autres, les parties croisées des cercles sont très restreintes.

[...] Et c'est marrant mais certains de mes visiteurs vont sur des blogs où moi je ne mettrai jamais les pieds.

Voilà. Ainsi va la vie.

J'aimerais conclure sur un échange un peu plus ancien (d'avril 2021) :

Coucou

Il m'est arrivé un truc marrant, hier soir j'ai lu un bouquin et je ne sais pas trop pourquoi j'ai souvent pensé à toi.

Je me suis dit que tu devrais l'aimer, si tu cherches un conseil de lecture tu devrais essayer celui-là.

Ça s'appelle "Miracle à la Combe aux Aspics" de Ante Tomic.

En tout cas je me suis endormie avec un grand sourire aux lèvres et ça fait du bien...

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Le 24-01 P.M.

Comme elle l'avait souhaité ardemment, le blog de Pastelle restera en ligne. Cependant ses commentaires seront fermés à la fin du mois. Ce peut-être, d'ici là, pour certain(e)s l'occasion de matérialiser une ultime marque d'attention.

Si elle passe par ici, elle sait pourquoi...

Président, ce n'est pas une sinécure. Cela ne laisse guère de temps pour écrire. Ministre, passe encore. Regardez Bruno Le Maire, ça lui laisse même le temps de rêver :

Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus. "Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais."

Je vais donc mettre entre parenthèses ma prometteuse aventure présidentielle, entamée il y a un peu moins d'une semaine, pour me donner une chance de finir le chef-d'oeuvre intemporel que plus personne n'attend.

Je n'aurai plus d'excuses si je n'y parviens pas. D'autant que j'ai remis la main sur l'indispensable vadémécum que se doit de lire tout auteur ambitieux. Merci, ma Coline.

Avez-vous été attentifs à la note 48 ? Les lecteurs de Bruno Le Maire savent que son héroïne brièvement évoquée plus haut se prénomme Julia. Une coïncidence, direz-vous. Pas pour moi : il me faut définitivement admettre que ce garçon dispose d'encore plus de temps qu'on ne croit. Il me faut reconnaître aussi qu'il sait tirer profit de ses lectures.

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Le 02-11

47/ J'ai changé mon sujet. Je ne peux pas en dire plus.

Je me demande si, en ayant moins de contraintes protocolaires, je ne vais pas avoir trop tendance à me disperser. Ce qui est sûr, c'est que je viens de découvrir Yuval Robichek (il était temps !) : lui se passe de mots et ce qu'il fait est plein d'inventivité et de finesse...

Ne manquez pas de parcourir toutes ses rubriques. Je vous rembourse ce que vous ne me devez pas si ça ne vous éclaire pas la journée.

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Voilà, ça y est, je taquine enfin la muse...

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Le 05-11

Ah, mes ami(e)s, tout va si vite ! Mais ne me pleurez pas. Grâce à Hopla, croyez-moi, je suis comblé : je n'avais jamais espéré passer à la postérité de mon vivant. C'est ce qu'il m'offre...

Liliane, fais les valises ! (Je pense que beaucoup de celles et ceux qui passent par ici auront reconnu le début de l'exhortation faite à sa compagne par l'un de nos plus grands comiques du siècle dernier).

Des sabliers ! Des sabliers ! Des sabliers ! Cela commence à (me) fatiguer. En route pour la plage. Et changement de graphisme avec Thierry Martin...

Oui, je sais que pour certains le trajet pourra paraître long. Seul dans l'habitacle, il faut s'occuper. J'ai pensé à vous.

Près de quatre heures d'écoute d'un roman audio d'un autre Thierry (que j'ai écouté avec le plus grand plaisir en deux étapes).

Si le revêtement routier n'est pas meilleur, n'hésitez pas à faire davantage de pauses.

Cela s'adresse à vous. C'est mignon, n'est-ce pas ?

Oh ! ce n'est pas moi qui me mettrais en frais pour les autres. C'est à ma gentille et talentueuse copine Coline que vous le devez.

Près d'une semaine que son bonjour se morfond, comme par hasard, dans les commentaires d'un billet où je posais justement - il y a plus de quatre ans - la question : T'as du temps à perdre ?

M'enfin, ma Coline, que tu dissémines à mon intention des propos aimables, au gré de tes visites, n'est pas un problème (j'y trouve même encore de secrets plaisirs). Un saut dans mon administration me suffit, pour autant que j'en ai envie : j'en suis informé. Mais quel pourcentage de chances crois-tu que ton bonjour ait eu d'arriver aux yeux de ses destinataires si je ne m'en faisais pas l'écho maintenant ? La vie est brève : ce sont de ces questions qu'il faut savoir se poser, à nos âges. Et plutôt te poser la question qu'un lapin, ma Coco...

Fin de l'aparté.

Mesdames zé Messieurs, je vous laisse à présent à vos devoirs.

Une brève lecture.

Il en est passé du temps depuis la mise en ligne de ce qui suit, le 25 janvier 2009. Et toujours pas le moindre commentaire.

Une bande de jeunes à lui tout seul...

Quand on voit ce qu'on voit en ce moment, à surveiller tout de même...