14 mai 2024 2 14 /05 /mai /2024 13:30

Françoise Sagan, Claude Lévi-Strauss, Vladimir Nabokov, Arthur Miller, Marguerite Duras, Antoine Blondin, Marguerite Yourcenar, Georges Simenon, Annie Ernaux, John Le Carré, Andrée Chedid, Alexandre Soljenitsyne, Léo Ferré, Milan Kundera, Frédéric Dard, Jean-Marie-Gustave Le Clézio et Jorge Luis Borges, Brigitte Lahaie, Raymond Devos, Hergé, Jean Daniel, Charles Bukowski, Serge Gainsbourg, Jean Yanne... Et la dernière émission de la série (plus de deux heures trente à elle seule).

Un autre jour, j'aurais peut-être préféré le mot florilège. Cet après-midi, c'est un bouquet qui me paraît être le mieux désigné pour accompagner les obsèques de Bernard Pivot célébrées en l'église de Quincié-en-Beaujolais.

L'auteur de la composition florale est ici :

N.B... L'ajout de Paul Auster (entre Jean Daniel et Charles Bukowski) est postérieur à la mise en page de mon billet, je l'ai découvert après publication.

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9 mai 2024 4 09 /05 /mai /2024 10:49

Allez, un peu de trompette quand même, mais c'est bien parce que c'est l'Ascension...

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Le 10-05.

Aujourd'hui, ce sera sans la fanfare des Beaux-Arts, mais avec un apport de couleurs bienvenu.

Anne Lüscher a eu la bonne idée d'ajouter à son site une série d'huiles sur toiles, suivez le guide...

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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 08:47

Aujourd'hui, plutôt nuageux...

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Le 06-05.

Un temps de chien, ce lundi... Mais une note de franche bonne humeur et de gaieté grâce à notre camarade Hopla :

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Le 07-05.

Il serait injuste de ne pas saluer Bernard Pivot dont le décès apporte un éclairage bienvenu à mon lecteur en terrasse... Un coup de chance qui n'a pas échappé à Hopla. C'est un privilège d'être si bien accompagné.

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29 avril 2024 1 29 /04 /avril /2024 13:18

 

 

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Le 01-05. Quoi de neuf sous les averses ?...

Appris avec tristesse la mort de Paul Auster. Savoir que le canard dont il était question dans le billet précédent est toujours vivant me fait sérieusement douter de l'utilité des syndicats.

Les fleurs du muguet sont fanées depuis lurette, mais cela n'a rien d'étonnant.

En témoigne la photo, prise le 5 avril 2012.

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Le 03-05.

Parcouru avec intérêt le billet dans lequel Well évoque la disparition de Paul Auster... Je ne saurais pas vous faire le pitch plus court : l'invention de la solitude en bonne compagnie.

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30 août 2023 3 30 /08 /août /2023 12:08

Onze ans, aujourd'hui, un premier article...

Jeanne Daour - Géhèm, Le temps ne fait rien à l'affaire... (over-blog.fr)

 

"...j'avais choisi dans le carton une demi-douzaine de dessins qu'elle a tenu à arrondir à la dizaine. J'aime le dynamisme de son trait, et c'est très arbitrairement que j'en ai retenu cinq ici."

C'est à mon tour d'arrondir à la dizaine. Pour d'autres que moi.

 

 

 

Une façon de relancer l'intérêt autour de cette artiste attachante dont je ne connais toujours pas aujourd'hui la date de décès, ni le lieu où elle a été inhumée. J'ai déjà eu tellement d'heureux résultats à son sujet au fil des années que je ne puis m'empêcher d'espérer ce dernier. D'autres viendront, plus éclairants que ceux réunis sur ce blog. Et en grand nombre, ce n'est qu'une question de temps.

Je m'interrogeais dans mon premier billet sur la date de sa mort et avais dû me contenter d'une date et d'un lieu de naissance imprécis. Dans Jeanne Daour (5), j'avais approché la vérité.

Une certitude maintenant, dans la mesure même où elle ressort d'une déclaration officielle établie de sa main au sortir de la dernière guerre : naissance à Bucarest, le 10 mai 1914.

 

J'espère avoir la possibilité de saluer et de remercier ultérieurement au grand jour la meilleure de mes sources.

En attendant, s'il repasse par ici, mon souvenir toujours plein d'émotion à Bernard Neveu que j'ai malheureusement perdu de vue. Peut-être l'une de ses oeuvres, qu'il m'avait adressée pour me donner une idée de son travail, lui fera-t-elle retrouver mon chemin...

 

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Articles associés :

Jeanne Daour (du 30 août 2012)

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Jeanne Daour (4)

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Jeanne Daour (7)

Jeanne Daour (8)

Jeanne Daour (9)

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Le 04-09, 20:30

Pourquoi Marion Rampal ? En raison d'un commentaire du jour...

 

Marion Rampal,une chanteuse professionnelle que j'ai connue toute petite et ado à mes cours de peinture. Elle m'a téléphoné longuement hier soir après 40 ans de silence. Il faut garder espoir pour Jeanne Daour. Il y a des surprises qui arrivent quand on ne s'y attend plus.
https://www.youtube.com/watch?v=sIorOkrRm9Q

(NB) Anne a corrigé la période de silence : 28 ans...

Voilà qui augmente assez sensiblement nos propres chances.

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4 janvier 2023 3 04 /01 /janvier /2023 10:55

RAYMOND DUMOUX (1939 - 2022)

C'était un de ces peintres, également graveur, que le grand public ne connaît pas et pour lequel j'avais un grand respect. J'aurais dû lui consacrer un billet l'an dernier à la suite de son décès, le 2 février, à Saint-Eusèbe où il vivait et travaillait sans relâche. Cela faisait, en réalité, plusieurs années que j'avais envie de mettre en avant son oeuvre singulière et ses réflexions sur l'art, mais j'aurais souhaité y associer une lointaine invitation que j'avais dans mes souvenirs et sur laquelle je ne parvenais pas à remettre la main. C'est chose faite. 

 

 

Le 8 dont il s'agit était le 8 novembre 1969.

A cette époque, Dumoux faisait partie d'un petit collectif d'artistes, le groupe Z bis, auquel le propriétaire de cette galerie aixoise offrait une partie de ses cimaises, à côté des lithographies originales à tirage limité des maîtres en vogue à l'époque, dont il savait faire une belle sélection.

 

Visitez son blog qui est d'une richesse réjouissante : 

Et, sur son site, attardez-vous à son art monumental :

Pour la petite histoire aixoise, puisque ni la galerie ni le groupe Z bis n'ont laissé beaucoup de souvenirs sur le net :

 

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26 juin 2022 7 26 /06 /juin /2022 09:45

Vous aviez aimé une première présentation de Varian Fry et de la villa Air-Bel à Marseille ou peut-être allez-vous la découvrir...

Anne Lüscher vient de me faire connaître une deuxième version très sensiblement remaniée et enrichie de la reconstitution 3D du domaine d'Air-Bel...

Mais aussi la toute récente vidéo conçue et réalisée autour des éléments du roman historique écrit par Diana Pollin : Le maître du jeu...

¤ A l'attention de celles et ceux qui souhaiteront découvrir d'autres approches de cette page d'Histoire...

Anne Lüscher m'avait précédemment communiqué un lien avec le site made in marseille (l'info en ligne de la région marseillaise) dont je vous résume la teneur :

 

Marseille au centre d’une nouvelle série Netflix, attendue fin 2022. Elle mettra à l’honneur Varian Fry, un journaliste américain qui a fait de la ville son camp de base secret pour exfiltrer des milliers d’intellectuels, artistes, juifs et anti-nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

Transatlantique. C’est le nom de la série en préparation chez Netflix. Aux manettes : Anna Winger, créatrice de la série Unorthodox qui a beaucoup fait parler d’elle en 2020. Cette nouvelle série dramatique d’époque racontera l’histoire du journaliste américain Varian Fry durant la seconde guerre mondiale. À partir de Marseille, il a organisé seul une filière d’extradition d’intellectuels et d’artistes menacés par le régime nazi et la collaboration française. Parmi eux, André Breton, Max Ernst, André Masson, Marcel Duchamp, Marc Chagall…

Si son histoire est méconnue à Marseille, elle est pourtant très présente dans la littérature dernièrement : La liste de Varian Fry (Albin Michel) de Bernadette Costa-Prades en 2020, ou encore The Flight Portfolio : A Novel, de Julie Orringer, sorti en 2019. De quoi inspirer Netflix.

« Héros de la Résistance»... [...]

À Marseille, la placette devant le Consulat des Etats-Unis, face à la préfecture des Bouches-du-Rhône, porte aujourd’hui son nom. La plaque l’honore par le titre de « citoyen américain héros de la Résistance ». La série qui lui sera consacrée, tournée à Marseille, permettra de mettre en lumière ce personnage qui a marqué l’histoire de la cité phocéenne. La diffusion doit débuter à la fin de l’année 2022.

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A VENIR...

Rencontres internationales à Marseille, 26-29 septembre 2022.
VARIAN FRY / VILLA AIR-BEL "Résister par l'Art et la Culture à Marseille et dans la Région pendant la guerre (1939-1945)".

Rencontres organisées par l'Association Varian Fry-France et l'Association Villa Air-Bel... Une manifestation au programme étoffé placée sous le haut patronage d'Aube Breton-Elléouët, fille d'André Breton et plasticienne.

(Plus d'informations sur demande...)

 

Et maintenant, une récréation à la portée de tous ? L'heure est aux vacances, hein...

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13 octobre 2020 2 13 /10 /octobre /2020 16:37

Le néologisme est plaisant, isn't it ? L'expression est de Mélanite qui, au retour d'un séjour dans les Landes (où, vous l'aurez vu, elle s'en était allée cueillir des étoiles), l'a appliquée au contenu de ma courte vidéo précédente et donc, pour partie, à une petite oeuvre personnelle que j'ai assez aimée pour la garder : "Quand je serai grand je serai épicier".

...C'est plus qu'assez de ne la revoir qu'à moitié.

Au-dessus d'elle, une oeuvre de Robert Petit-Lorraine et l'occasion qu'elle me donne d'évoquer le souvenir de ce grand artiste trop modeste pour briller dans un siècle où prévaut le tapage.

Des reflets de soleil qui ont quelques années et ont eu pour effet de me ramener l'esprit plusieurs décennies en arrière, au tout début d'un bel après-midi ensoleillé d'octobre dans le milieu des années 80. Dans ces années-là, des Petit-Lorraine j'en avais déjà vu des centaines : encres de chine, aquarelles, lavis, huiles ou sérigraphies. Mais jamais encore je n'avais eu l'occasion de feuilleter ces précieuses éditions originales dans lesquelles sont regroupées des merveilles de dessins qui comptent parmi les plus belles illustrations qu'on ait faites de la poésie de Saint-John Perse. Et c'est ce plaisir délicat que m'offrit ce jour-là Robert Petit-Lorraine lui-même en m'invitant à découvrir l'ensemble de ses exemplaires réservés, en sa discrète demeure (elle l'était autant que lui) de "la Châtaigneraie".

 

De Petit-Lorraine, tout compte fait, on trouve très peu d'informations et d'images sur le net. Pas la moindre page Wikipédia. Mais qu'importe ? Il suffit d'une belle page aux mots justes. Et c'est sans réserve aucune que je partage ceux qu'écrivit Jean-Pierre Rosnay à son propos :

Rien n'est si difficile que d'accéder à la simplicité.

Oiseau - Encre de chine et lavis d'encre sur papier.

D'autres bonnes lignes, il y en eut un moment sur le web. Elles venaient, me semble-t-il, de la Fondation Saint-John Perse. Une causerie autour d'une programmation culturelle, et qui a dû en rejoindre les archives. Etait-ce à l'occasion de l'expo 1981 "Deux regards sur Saint-John Perse : Lucien Clergue, photographe, et Robert Petit-Lorraine, peintre" ? Je ne saurais plus l'assurer.

 

C'est presque par hasard qu'il y a un peu plus de cinq ans je suis tombé sur ce tout petit coin de verdure où s'élève une stèle toute simple. Deux photos prises avec mon mobile. En les revoyant aujourd'hui, je pense à cet après-midi lointain où je me délectais de la découverte de dessins tout de légèreté et de finesse. Comme le champagne que son auteur avait eu la délicate élégance de m'offrir.

 

 

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26 août 2020 3 26 /08 /août /2020 04:30

Au-delà du catalogue Le pétrole vu par cent peintres, dont sortiront peut-être de nouvelles informations à partir des recherches qu'elle a entreprises, c'est à une dernière trouvaille tout à fait séduisante qu'Irène Ducrocq a pu porter un intérêt actif.

 

Paris, le 8 juillet dernier. A l'initiative de Millon & Associés, était présenté à la vente un lot d'Art Moderne de très belle qualité (comme en témoigne l'autoportrait de Jeanne Hébuterne, compagne de Modigliani) dont la pièce maîtresse - un Nu aux mains croisées en bois [H : 106 cm] sculpté par Alexander Calder en 1927 et estimé entre 150 000 et 200 000 € - s'est envolée à 520 000 €.

Rien d'approchant pour L'atelier du peintre de Jeanne Daour (huile sur toile de 161x96) qui en faisait partie et était estimé entre 600 et 800 €. Mais, au contraire de nombreuses oeuvres qui n'ont pas rencontré d'acquéreur, la toile a trouvé preneur à 1433 € . A ce prix-là, incontestablement, un amateur de peinture avisé. Présente à Paris, le jour de l'exposition publique (à la veille de la vente), Irène Ducrocq avait pu voir le tableau accroché aux cimaises et en discuter avec l'experte qui n'a malheureusement pas eu de détails biographiques à lui donner.

Nous nous satisferons de la reproduction proposée par le site de la maison de ventes, dont la définition nous permet d'apprécier l'excellent état de conservation de l'oeuvre originale.

Une reproduction qui met en valeur la fraîcheur de la palette et une vivacité de facture remarquable tout en autorisant une qualité de zoom intéressante.

L'oeuvre datée de 1951, en bas à droite, et signée DAOUR à l'envers, au dos de la verrière (à proximité immédiate de la porte), appelle quantité d'observations captivantes que je me garderai de développer ici.

Blog d'humour, n'oublions pas. Le seul fait que je sois encore chez OverBlog en témoigne.

Je remercie celles et ceux qui auront eu la patience de rester jusqu'au bout.

Une dernière image pour vous récompenser, ça vous va ?

Jeanne Daour - crayon (1939).

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18 août 2020 2 18 /08 /août /2020 14:09

Retour sur le "catalogue à surprises": Le pétrole vu par cent peintres (Musée Galliera,1959).

 

Entre Roger Crusat [qui s'y trouve orthographié fautivement CRUZAT] et Jacques Despierre, dont je n'ai pas vu les toiles sélectionnées, nous avons découvert grâce à Irène Ducrocq L'Artiste et le Pétrole de Jeanne Daour.

C'est en revenant sur la participation de Jacques Yankel - Derrick de nuit - et en l'examinant avec attention que nous saisirons mieux les difficultés qui peuvent se rencontrer dans une reproduction en noir et blanc.

Répondant, le 28 avril, à mon souhait de découvrir le derrick de Yankel, Irène Ducrocq m'écrivait : Je n'ai pas vu "Derrick dans la nuit" dans le catalogue raisonné(1). Il y a des oeuvres de la même époque, aussi en noir et blanc... Je vous joins une photo pour que vous ayez une idée, en attendant de pouvoir faire de vrais scans.

(1) Le catalogue raisonné de Yankel recense à ce jour 7 derricks répertoriés sous les n°

- 528 & 700 (année 1958)

- 701 (année 1959)

- 702, 931, 932, 933 (années 1957/1959)

Pour aller au plus court, j'ai rapproché le n°701 (huile sur toile de 110x110) de la toile qui fut exposée au musée Galliera...

...Avec la tentation de conclure qu'il s'agit de la même. Est-ce le cas ? Une grande majorité des éléments tend à me le faire croire, certains détails me donnant cependant à penser qu'elle a pu être partiellement retravaillée. La faible qualité de la réduction en couleur n'en facilite pas l'examen. (Peut-être Dinah Kikoïne, fille de Jacques Yankel, pourra-t-elle apporter une lumière nouvelle sur cette oeuvre.)

 

(NB)

En date du 26/08/20, Dinah Kikoïne me confirme :

Le derrick : il s’agit bien entendu du N° 701 de la base de données. Dans ces années là, mon père a peint plusieurs toiles et lithographies, entre autre à la demande de la Cie Esso et du mari de sa soeur qui possédait une société de forage, la Forex. Les reproductions servaient aux cartes de voeux de ces sociétés, cadeaux de lithos aux actionnaires et autres clients. Pour la petite histoire une des invitations représente une station essence Esso. Mon père était d’autant plus intéressé qu’il avait été peu de temps avant, en tant que géologue en Afrique du nord pour faire des recherches sur de possibles gisements.

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Certains seront sans doute intéressés par la confrontation des reproductions noir&blanc et couleur d'une autre toile figurant au catalogue.
Il s'agit de La Raffinerie de René Margotton que j'ai découverte en fin de mois dernier.

Les liens ont été ajoutés au bas de l'article.

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Mais c'est une autre double découverte d'Irène Ducrocq qui m'a tout particulièrement réjoui...

Nature morte vers 1955 (21x25) Acquisition Centre National des Arts Plastiques (1955)

Crédit photo : Yves Chenot

 

Très joli petit format accompagné d'un détail prometteur :

"La fiche renseigne la nationalité, et précise : roumaine avant 1948
S'il y a eu une naturalisation, je peux me renseigner sur la possibilité d'en savoir plus."

 

Dans le même message, Irène mettait en avant François Gall, autre participant à l'exposition Le pétrole vu par cent peintres, dont elle venait d'étudier la fiche Wikipédia et me soulignait sa communauté d'origine avec Jeanne. Ce qui, à mes yeux, est loin d'être sans intérêt, au moins pour un détail. C'est ce qu'exprimait ma réponse :

 

Très rapidement encore, sur François Gall, un peintre dont je connaissais un peu l'oeuvre (peinture très élégante et, pour finir, assez mondaine) : j'avais relevé cette communauté relative d'origine entre Jeanne et lui, que vous me signalez, et qui a pu les rapprocher un moment (autant que leur fréquentation d'Othon Friesz) d'autant que leurs dates de naissance sont très proches. Leurs fins de vie, également très proches sans doute, sont en revanche diamétralement opposées et je doute qu'il y ait à chercher dans cette période quelque relation que ce soit entre eux.

Le point important étant que François Gall a obtenu sa nationalisation en 1949.

(Ionesco, par ailleurs, en 1950)

Il n'est pas impossible que Jeanne - qui pouvait alors bénéficier du réseau relationnel de Jerome Hill - l'ait obtenue dès 1948.

Sur ce point, nous en sommes encore là aujourd'hui.

Mais, l'intérêt d'Irène pour Jeanne ne se démentant pas, c'est une autre belle surprise que j'aurai à vous proposer dans un billet prochain.

(A suivre...)

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Pour conclure celui-ci :

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