C'est vrai, cela ne s'est déclaré qu'hier, mais ne croyez pas que ces choses-là arrivent sur un coup de baguette magique, par hasard : c'est le résultat d'une longue maturation. J'y pensais bien avant de commencer à me raser.
L'enfance d'un chef.
Pourtant, sans doute n'y aurais-je même plus fait allusion sans la question de ma récente ministre du logement à mon encore plus frais Premier ministre : Mais où s'arrêtera notre président ?
Et la précipitation, chacun devrait le savoir, n'est jamais bonne.
Sans doute aussi ai-je trop étourdiment délégué.
Je résume les faits dont vous pourrez vérifier la longue évolution dans les commentaires du présent billet et du précédent :
Mon Premier ministre rêvait légitimement d'une rosette et j'avais chargé ma ministre du Logement et de la Décoration de sa remise. Rien n'urgeait, et puis les procédures, tout ça... Mais croyez-vous que des amateurs enthousiastes s'embarrassent de décrets ? Je n'ai même pas été prévenu et, placé devant le fait accompli, je suis comme vous stupéfait.
Mine de rien, en cette fin janvier, Le Temps attaquera une onzième année.
Ce n'était pas du tout mon projet de durer autant, même si dix ans ce n'est presque rien, à peine deux mots. A peine deux mots ? A vrai dire, non, un peu plus que ça.
Rien que pour mes voeux, vous aurez eu droit à mes meilleurs...
meuh, noeuds, feux, gueux, veaux (j'en oublie sans doute).
Il était grand temps, alliez-vous me dire, que je passe enfin aux aveux.
Ben, voilà, c'est fait. Et je ne suis pas le seul. L'année est prometteuse.
J'ai la chance d'avoir été canonisé de mon vivant, en l'an 2000. C'est un souci de moins et un précieux gain de temps.
Juste pour dire que je ne suis pas mort mais que je manque terriblement de temps pour en consacrer à ce blog et pour rendre des visites aux uns et aux autres.
Quand Louis XVI avait la tête ailleurs, l'avait-il déjà dans la sciure ?
Je crois bien que c'est la première question qui m'est venue à l'esprit quand j'ai découvert sa fin lamentable dans les images d'Epinal qu'affectionnait ma grand-mère.
Après tout, ce grand dadais de Capet n'était-il peut-être qu'un grand distrait.
D'après Joseph-Siffrein Duplessis : "Louis XVI en costume du sacre".
L'Histoire ne nous le présente pas comme un grand amoureux, mais sait-on jamais ?
Si vous saviez comme je suis soulagé de me découvrir encore si loin du compte !
Mais mon plus grand plaisir aura été de faire sortir notre ancêtre à tous de sa réserve. Je veux nommer naturellement notre pote Adam : Adam Lepâté, pour les plus familiers.
Un qui lui aussi me lit en loucedé, suis-je heureux d'apprendre.
A moins que ce ne soit Dany ? La charmante Dany qui s'évertue gentiment à taire que mon avenir est dans le pâté.
Bref, un bonheur qui serait complet si je pouvais enfin mettre sur ces deux-là une bouille.
Il me faudra, comme vous, hélas ! continuer à les imaginer. Est-ce plus mal ?
Avec, par ordre de préséance chronologique, 10 indices :
¤ Le géologue et vulcanologue Pierre Termier (1859-1930).
¤ Le professeur René Leriche, pionnier de la chirurgie vasculaire (1879-1955).
¤ L'homme au petit chapeau, Antoine Pinay (1891-1994).
¤ Gabriel Chevallier, auteur des "Clochemerle", de "La peur" et de "Sainte Colline" (1895-1969).
¤ Le philosophe "philosophe" Jean Guitton (1901-1999).
¤ La madone littéraire des fosses septiques Lucien Rebatet (1903-1972).
¤ Henri Vidal, acteur et mari de Michèle Morgan (1919-1959).
¤ L'excellent écrivain Pierre Guyotat (1940- ).
¤ Le compositeur Jean-Louis Florentz (1947-2004) dont Wikipedia nous apprend qu'il a aujourd'hui 68 ans. (J'aime beaucoup aller rire sur Wikipedia).
¤ Alain Prost, oui, celui dont le nom s'écrit plus vite que celui de Proust (1955- ).
Dix aimables faire-valoir avec lesquels je partage au moins un point commun.
Lequel ?
¤ 10 janvier 2016 : Félicitations à JP qui a eu la curiosité de s'intéresser aux personnalités citées (c'était l'objectif de ce petit jeu) et qui, par recoupements successifs, est parvenu à la solution :
Anciens élèves des Pères Maristes de l'Institution Sainte-Marie, à Saint-Chamond.
C'était aussi, pour moi, une façon distanciée de commémorer la disparition de François Mitterrand. Mais cela est une autre histoire : je m'en amuserai plus tard.
Bonus pour occuper vos petits-enfants pendant les vacances à venir...
Sachant que Pierre Guyotat est décédé le 7 février 2020, peux-tu dire combien de cyclistes occasionnels mis en scène dans ce jeu de piste étaient encore en vie le 8 de ce même mois ?
Partage de souvenirs.
Etait-ce mieux avant ? Quitte à passer pour un vieux con, j'aurais tendance à répondre : oui. Et cela après avoir fait tout récemment le tour des structures extérieures sur Google Maps pour répondre aux questions d'un camarade qui n'y sera resté qu'une année scolaire pendant mon propre parcours.
Peut-être est-ce le fait que j'aimais la pratique du sport en de nombreuses disciplines et que j'étais loin d'être le plus mauvais dans certaines... J'ai relevé quelques évolutions qui m'ont un peu désolé pour la génération actuelle.
1. Disparition des 2 courts de tennis qui occupaient cet espace.
2. Disparition d'une piscine de 25 m (cabines / plongeoir réglementaire de 2,60 à 3 m sur fosse de plongée / 6 lignes de nage avec plots de départ)... Ce qui, dans cet espace, semble être aujourd'hui une salle de sport était compensé, en étage, dans les bâtiments par une salle équipée de nombreux atouts : tatami, barres parallèles, barres asymétriques, cheval d'arçon, etc...
3. Dans l'espace d'athlétisme, les couloirs de la piste étaient régulièrement délimités et entretenus... Disparition des agrès extérieurs, ainsi que des sautoirs en hauteur et en longueur...
4. Toutes les marques réglementaires du terrain de foot (qui servait aussi aux lancers de disque et de javelot) étaient en permanence visibles et rafraîchies à l'occasion de chaque match officiel des équipes engagées dans les compétitions interscolaires régionales.
Sait-on jamais... Peut-être quelques photos, un jour à venir ?
La patrie d'un cochon se trouve partout où il y a du gland. (Fénelon, Dialogues des morts). C'est assez dire que le cochon n'a pas à chercher sa patrie plus loin que le bout de son sexe. Ainsi va-t-il de l'homme quand en lui le cochon se réveille.
C'était ma petite minute héroïque !
Allons enfants de la Patrie... (de jambes en l'air, en cas de contrepet, toujours bienvenu).
Telle était l'appréciation d'un prof au terme d'une année scolaire. Laquelle ?
Les termes m'en sont revenus au cours d'un rêve récent, avec une précision que je peux garantir à la ponctuation près. Et va savoir pourquoi je me suis réveillé en riant !
Du prof lui-même, pas le moindre souvenir... Il était temps que je lui donne raison.
À un de ces jours, les gens... J'ai du pain à moudre, comme on dit chez les footeux.